Or, le chef ou la cheffe tourne le dos au public, emploie de nombreux termes peu commun tels que : « à la pointe de l’archet », « on reprend trois avant A », « on ne fait pas la reprise », etc. , quand il ou elle ne s’exprime pas en anglais.
Nos jeunes auditeurs et auditrices sont exclus, risquent de s’ennuyer et de décrocher.
Pour leur permettre de suivre ce travail pourtant fort éclairant sur la vie d’un orchestre, de grands écrans sont placés sur scène. L’oreille rivée aux paroles du chef.fe, je les saisis à la volée et explicite les termes inconnus. Il suffit de quelques mots, projetés sur les écrans, pour rester en contact avec l’auditoire.
C’est ça « l’augmentation » de la générale, c’est ça une « générale augmentée » !
Cette année, je mènerai cette mission en tandem avec Augustin Javel, jeune critique musical à Bachtrack.